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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 17:18

Chaque personne sur cette terre pourrait nous raconter une histoire sur une rencontre qui l’a marquée, qui inconsciemment l’a décidé à prendre des mesures, à changer d’attitude, bref, à se réveiller d’une manière ou d’une autre. Dans mon premier article, je parlais de la rencontre avec son guide, de son modèle, de cette personne à laquelle vous avez envie de ressembler, et qui influencera à l’avenir tout ce que vous entreprendriez.

Aujourd’hui, ce dont je veux parler est presque pareil mais un peu différent. A un carrefour, dans une gare, au cinéma, bref, n’importe où, vous êtes tombé sur une personne qui vous a épaté ne serait-ce qu’une minute, qu’importe que vous vous ayez parlé ou pas, que vous vous connaissez ou pas mais cette personne vous revoit votre image, souvent, elle vous sert de miroir, du moment présent ou l’image  que vous auriez aimé refléter plus tard ! Combien de fois n’entendons nous pas des personnalités déclarer avoir reçu telle ou telle visite de personne inconnue leur exprimant leur admiration, leur disant aussi leur déception ou encore des personnes très anodines qui les ont fait réfléchir sur eux-mêmes ?

Dans les années quatre vingt dix, la mode était à la correspondance écrite, ce qui a parfaitement disparu de nos temps. Nous étions à la veille de la rentrée scolaire, précisément une semaine avant la rentrée mais ma chère correspondante suissesse avait démarré depuis quinze jours ses cours et dans une belle lettre dont j’ai le secret, je voulais quérir de ses nouvelles et de ses impressions d’après vacances. Pour être sûre que ma lettre ne serait pas perdue à l’intérieur même du pays à cause des dédales des tris postaux longs et mal organisés, j’allais souvent la poster au guichet direct de l’aéroport. Ce lundi matin donc vers neuf heures, habillée aussi légèrement que je l’aimais d’un petit body blanc et d’une jupe longue bien taillée, j’arrivai dans le hall,  je timbrai ma lettre et la postai. L’air était frais et sentait bon. Le soleil était déjà bien haut mais le hall était désert et la devanture vide. J’étais sincèrement heureuse sans savoir pourquoi, j’étais jeune, belle, sans aucun engagement ; je venais de passer de belles vacances mais j’étais comme à la veille de toute rentrée scolaire, excitée de  la nouvelle année qui allait démarrer, de nouveaux professeurs à rencontrer, de nouvelles matières, de nouveaux chapitres, les cahiers et livres tout neufs sentant encore la librairie, bref, j’adorais l’école. C’est un fait, j’adorais étudier et en blaguant souvent, je disais que j’aimerais étudier sans fin, toute ma vie.

Je sorti du hall et fis quelques pas, me demandant s’il fallait flâner un peu dans les environs ou chercher un moyen de transport immédiatement et rentrer en ville quand je sentis un regard sur moi ; je me retournai sur le quart de mon dos et découvrit un homme assez grand, noir et bien en forme qui me fusillait du regard. Sans savoir ce qui me prit, je lui souriais, me dirigeai vers lui et lui tendis un poignet de main en me présentant, ce qu’il fit aussi. J’engageai la communication en lui expliquant pourquoi j’étais là et lui demandant ce qui l’avait amené à l’aéroport un lundi matin.

Je perdis deux heures de temps à discuter avec une personne que je ne connaissais pas. Non loin de l’endroit où je l’avais rencontré, il y avait un banc public en pierre en plein soleil. Il m’y entraina et là, nous avions pu discuter à notre aise. Ce qui m’avait marqué chez cet inconnu, c’est son sens de psychologie très développée. En quelques minutes, il sut me décrire quel genre de personne j’étais, ce que je pouvais avoir comme attente, ce qui me comblerait en réalité. Il m’avoua que je dégageais une aura tellement fort qu’elle écraserait les faibles sur mon chemin ; il l’avait reçu comme une décharge à distance et s’était dit intérieurement « voici une femme que tu dois éviter car elle ne se laisserait jamais dominer » ; il me dit quelque chose que je n’avais jamais avoué à personne : j’avais une double personnalité ; l’image que je donnais aux autres n’était rien de ce que j’étais réellement au fonds de moi et que je suis une excellente comédienne car je pouvais quand je le voulais et comme je le voulais, faire croire aux gens ce que je veux, leur donner une certaines images de moi selon ce que je désirais obtenir d’eux. J’étais sidérée car effectivement, ma manie était d’avoir tout le temps des maux psychosomatiques juste pour attirer l’attention sur moi et c’est une méthode que j’ai employé durant toute mon enfance dans le but de capter le plus d’attention et surtout d’affection de la part de mes parents.  Je lui ai juste posé cette question : « es-tu un marabout, un devin, un visionnaire ? » et il m’a répondu : « je suis le fils d’un des plus grand marabout de l’Afrique, mais ce n’est pas ce qui m’a permis de déceler en quelques minutes qui tu es ; je l’ai su car tu es comme moi ; en te voyant, j’ai vu un autre moi en toi ; tu m’as attiré, tu as su envoyer des signaux que mon esprit a capté, nous parlons le même langage spirituel. Nous ne nous connaissons pas et vu le contexte, nous ne nous reverrons pas mais je suis sur d’une chose : je viens de rencontrer un autre moi, cette chose dont mon célèbre père me parle souvent ; nous n’avons pas que uniquement des sosies physiques, nous avons aussi des sosies mentales, des sosies spirituelles. Avant qu’on ne se quitte, il m’a juste dit : « nos chemins se séparent ici, je voulais juste te rappeler que tu es une personne spéciale, une personne exceptionnelles avec des dons exceptionnels ; tu marqueras ton temps, tu marqueras des gens dont tu changeras la vie, tu seras un exemple, cela prendra le temps qu’il faut mais cela viendra, ne l’oublie jamais ! »

J’avoue que plus de dix ans après cette fameuse rencontre, je pouvais encore me rappeler mot pour mot ce que nous nous sommes dit, me rappeler du ton de la conversation, de l’endroit et de l’atmosphère qui régnait entre nous. Pour la première fois, quelqu’un me prédit ce que je ressentais au fonds de moi, que j’étais différente et promise à un bel avenir. C’est une rencontre qui m’a remonté à bloc dans l’estime de ma propre personne, surement la rencontre qui m’a permis depuis ce temps d’avoir une confiance exagérée en moi. C’était à l’aube de ma terminale et c’était la rencontre à faire quand on veut passer ce cap entre l’adolescence et l’âge adulte. Sans le savoir ou même volontairement, il m’a préparé à la réussite, il a su me dire les mots qu’il faut pour me stimuler à jamais, pour garder une grande motivation dans tout ce que j’entreprends car j’avais l’assurance de ne jamais échouer.

Depuis toujours, j’ai toujours eu la chance de tomber sur des personnes exceptionnelles, de véritables modèles, des gens à envier ; j’ai eu des entretiens intéressants avec des gens mais de tous, il est celui qui m’a révélé à moi-même !

Cela vous est sans doute déjà arrivé ou cela vous arrivera certainement mais sachez une chose : ce que vous êtes, ce que vous dégagez ne trompe jamais sur ce que vous aller devenir. Du passé, on vit le présent et du présent, on forge l’avenir, ne l’oubliez jamais si vous désirez devenir … un chef !!!

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 17:11

Il  y a quelques temps de cela, je vous ai parlé des attitudes d’un chef, quelques leçons de bases qui m’avaient été inculqué par mon premier patron, un homme fort travailleur que j’admire beaucoup à cause de sa rigueur et de sa méthodologie.

Depuis, j’ai fait beaucoup de chemin et j’aimerais vous parler de quelques nécessaires à savoir.

Petite, j’étais une enfant timide, gauche qui cassait tout ce qu’elle touchait mais j’étais une enfant merveilleuse qui dégageait beaucoup de poésie et qui touchait le cœur de tous ceux que je rencontrais ; sans bien savoir pourquoi, mes parents avaient un faible pour moi qu’ils ne cachaient pas et qui se manifestait par une attention bien particulière ; vers l’âge de huit ans, mon père m’apprit une petite chanson que j’adorais beaucoup, une petite chanson qui parlait de ce patriarche biblique, Aaron, d’un certain mont Sion et autre belle chose encore. Cette chanson, je la chantais à toute occasion, le matin, le soir, n’importe où car elle me rappelait mon papa chéri. Il y très peu de temps, bien après la mort de ce papa, je sus que cette chanson n’était en fait qu’un petit psaume qui redonnait confiance en soit et permettait de s’auto-réaliser !

Je le disais dans l’autre article : il y a deux manières de devenir un chef :

1/ tu nais chef ou

2/ tu le deviens et c’est plutôt ce point qui me concerne car n’étant pas née d’une certaine lignée princière et espérant devenir un jour chef d’office.

S’il y a une chose que je possède en excès, c’est bien la confiance en soi ! Mais d’où peut venir cet excès quand on a été une enfant gauche, maladroite, maladive comme moi ?

Je détestais tout en moi : je n’étais pas l’aînée, ma sœur aînée avait beaucoup de présence et aimait me mépriser car plus forte que moi ; je détestais me mirer, l’image que j’avais de moi ne me satisfaisait pas, je ne regardais jamais les gens dans les yeux, je saluais d’une poignée de main morne, je n’avais pas d’amis, j’avais mon monde imaginaire dans lequel j’évoluais car je trouvais mes parents trop pauvres, trop simples !

Tout commença quand j’étais en classe de cinquième quand je découvris que je suis née le 09 octobre, comme Léopold Sédar Senghor ! Si je suis née le même jour que LSS, un immortel, le premier noir à l’académie française, alors c’est que j’ai un destin exceptionnel, commençai-je par penser à partir de ce jour là ! J’adore la lecture, avais-je été si influencé parce que LSS est un grand auteur ? Peut-être bien mais tout compte fait, j’ai décidé de développer ce don que j’avais aussi ; de mon cahier journal, je suis passée au poème ; j’écrivais poème sur poème, j’écrivais des lettres d’amour imaginaires, je me faisais nègre de toute personne voulant rédiger un courrier, mes rédactions académiques avaient un succès fou ! Parce que je suis née un 09 octobre, je me suis dit que j’ai un avenir dans l’écriture et j’y crois fort jusqu’aujourd’hui !

Leçon numéro 1 : AYEZ UNE PASSION, UN REVE

Mon ambition étant d’être célèbre, j’avais considérablement confiance en moi car je me suis découverte un point fort, l’écriture qui est devenue une réelle passion pour moi. Mais comment écrire et bien écrire ? Ma mère est avant tout une conseillère et une véritable guide pour moi ; m’étant retournée vers elle pour savoir comment m’en sortir, elle me conseilla de faire comme les autres ; pour pouvoir bien écrire, il fallait donc que je lise beaucoup, et c’est ce que je me suis mise à faire ; je lisais tout ce qui me tombait sous la main, journaux, essais, romans, poèmes, tags au mur ; je m’arrêtais aux carrefour pour lire les affiches au mur, j’étais inscrite à trois bibliothèques, j’allais à des représentations théâtrales, bref, je rasai tout ce qui touchait à l’art, je gavais mon esprit de lecture, je forgeai mon âme à la sensibilité des artistes.

Leçon numéro 2 : NE JAMAIS PERDRE DE VUE SON REVE

En grandissant, je me suis intéressée à plusieurs choses : scoutisme, danse, peinture, mannequinat mais aucunement, je n’avais perdu de vue mon rêve qui était celui de devenir écrivain ; bien que mon père m’expliqua qu’être écrivain n’était pas un métier, à la question « que veux tu faire demain, quelle fonction veux-tu occuper ? », je répondais indéniablement : « écrivain » ! J’étais obnubilée par ce rêve et rien ni personne ne peut m’arracher cela de la tête ! Pour moi, mon auto-accomplissement passait par cela : enfin, je serais moi si je publiais quelque chose, si je suis connue du public. Parfois, je me demande quelle était ce qui me motivait tant ? N’était-il pas confirmé que les africains ne lisaient pas ? Que l’Internet et les images prenaient le pas sur tout ? Mais malgré cela, je sais que je suis l’auteur d’un futur best-seller !

Leçon numéro 3 : SE DONNER LES MOYENS DE REALISER SON REVE

Ce que je savais dans mon esprit, c’est qu’il fallait que je mette toutes les chances de mon côté pour réaliser mon rêve ; bien qu’étant pas mal en science, j’ai choisi de faire une série littéraire pour mieux m’appliquer et développer mes performances linguistiques. J’ai dû décevoir mes parents qui croyaient que j’allais devenir médecin ou autre métier du genre mais qu’est la déception de mes parents face à ma propre frustration de ne pas faire ce que je voulais ?

Dès que l’occasion se présenta, je m’inscris dans la rédaction d’un journal scolaire et quand plus tard, j’eus des économies, je m’offris un ordinateur portable digne de ce nom pour pouvoir être au pas de la technologie.

Leçon numéro 4 : CROIRE EN SOI

On ne peut jamais y arriver quand on doute de ses propres capacités ; rien que mes devoirs de rédaction m’ont convaincu que j’avais de la valeur dans ce domaine. Et j’avais une capacité extraordinaire de sortir un texte dans n’importe quelle situation, dans des délais les plus courts et surtout de très bons textes ; le mixage des divers genres de lectures auxquels je me suis livrée ces années m’a conféré un style bien à moi ; comme me l’a dit quelqu’un, « je reconnaitrais tes textes parmi mille, tu as une manière si spéciale d’écrire … »

Leçon numéro 5 : ETRE SOI-MEME, UNIQUE

Il est assez bien d’imiter quand on est à ses débuts, mais il est mieux de se démarquer de l’ensemble et de se faire un style à soi. Certains auteurs font comme d’autres juste pour être célèbres, c’est d’ailleurs ce qui a fait que j’ai connu l’un des plus populaires écrivains africains de nos temps : Calixte Beyala, car c’est une fameuse histoire de plagiat qui l’a révélé au monde entier. Etait-ce une stratégie de communication, une campagne de publicité avec complicité de l’auteur plagié ? Moi, je trouve qu’il y a bien une façon meilleure de se révéler au public : avoir un style unique !

Doucement, je me suis créé un style propre: mon humour habituel se croise avec cette mélancolie légendaire qui se dégage de moi et donne un cocktail pas mal qui donne toujours envie de me lire jusqu’au bout

Leçon numéro 6 : AVOIR DE LA METHODOLOGIE

« Le chaos ne peut donner naissance à quelque chose » a-t-on l’habitude de dire. En toute chose, il faut donc de la méthodologie. La méthodologie est un mot assez complexe à comprendre souvent mais il peut être défini comme « faisons les choses comme elles doivent être faites, c'est-à-dire dans l’ordre »

Même vos pensées, vos désirs, vos rêves doivent être méthodiques ! Je vous donne un petit exemple : au début de chaque année, j’ai l’habitude d’écrire dans l’ordre et surtout selon mes besoins, mes désirs pour l’année ; une nouvelle voiture, une nouvelle maison, une paire de lunette, une licence à obtenir, bref, tout ce que je désire et que je ne peux obtenir à peu de frais ; ces choses peuvent ne pas être matériel, substantiels, comme changer un emploi, avoir la paix du cœur, ne pas perdre un parent proche etc. Ces choses, je les inscrivais avec beaucoup de sérieux et avec des dates butoirs de réalisation. Je les déposais dans une boite à bijoux et au fur et à mesure que je les obtenais, je les rayais de la liste. Cela peut paraître enfantin mais c’est une formule qui marche. Un pasteur américain racontait à son gosse qu’enfant, il passait devant une belle demeure qu’il admirait beaucoup mais ses parents étaient trop pauvres pour s’acquérir cette maison. Un jour, il écrivit une lettre au propriétaire de la maison et lui dit qu’un jour, il lui achèterait sa maison, il n’avait que dix ans ; 32 ans plus tard, le propriétaire mourut et sa maison fut mise en vente ; le pasteur était à l’époque une grande vedette de la musique, donc multimillionnaire et il l’apprit ; il se manifesta aussitôt et le fils du propriétaire lui montra sa lettre, adressée il y a 32 ans manifestant le désir d’acquisition de la propriété et celle de son père, le plaçant en priorité sur la liste des acheteurs ; le fils lui apprit que son papa l’avait longtemps attendu pour la lui vendre en main propre et comme il ne s’est pas manifesté, l’a désigné comme acquéreur prioritaire quelque soit son offre. Son rêve devenait enfin réalité !

Leçon numéro 7 : PERSEVEREZ !!!

Eh oui, la persévérance, ce n’est pas facile, je  si le sais, même le mot parait si long ! Quand l’on désire quelque chose, on aimerait qu’il vienne à soi en un clic de doigt, qu’il se matérialise sous nos yeux et le temps que l’on prend pour attendre parait long ! Chaque événement qui vient est paru comme un obstacle et prit négativement alors que souvent, il nous prépare à mieux recevoir la chose demandée ?

S’il y a bien quelque chose qui me sert toujours, c’est bien quelques principes de cette école philosophique à laquelle j’ai bien été une bonne partie de mon enfance. Cette philosophie qui consiste à considérer la nature comme un tout dans laquelle tout notre destin se joue, comme un grand manager qui donne et qui reprend, qui transforme au gré des événements etc. Ainsi, la patience est un maître mot dans tout ce qu’on entreprend, car quand on désire une chose, tout l’univers conspire à vous l’offrir. Vous échouez, alors recommencez, recommencez jusqu’à ce que vous réussissez, le succès n’est jamais à portée de main, sinon, elle ne serait pas nommée ainsi car accessible à tous !

Souvent, beaucoup de gens abandonnent parce qu’ils ont essayé sans fin d’atteindre certains objectifs qu’ils se sont fixés alors qu’ils y auraient pu y arriver en étant un tout petit peu plus patients. Pourquoi il y a tant d’obstacles sur le chemin, pourquoi tant de souffrances pour vivre ? Ce sont des questions que nous nous posons continuellement quand nous n’y arrivons pas ! Mais les choses ne seraient-elles fades si nous les obtenons sans difficulté ?

La persévérance est donc dans l’ordre normal des choses, disons, de la nature. C’est comme un jeu de cache-cache : tu veux, je le sais, je l’ai mais je tarde à te le donner, juste pour te taquiner, bien sans méchanceté…

Les choses aussi ont envie de se faire désirent, de tarder à venir à vous, à vous donc de prendre votre mal en patience et de ne pas baisser les bras.

Leçon numéro 8 :   AYEZ DU CARACTERE !

Eh oui, s’il y a une chose qui nous différencie des autres, c’est notre caractère, il est unique, propre à nous et même si vous êtes jumeaux, il est rare que vous ayez le même caractère que votre second. Avoir du caractère, c’est quelque chose qu’on vous demande de plus que ce que vous avez habituellement. Tout le monde a du caractère certes, mais certains laissent certains de leur qualité ou de leur défaut prendre le pas sur les autres et c’est ce qui les caractérise et les mène souvent à la réussite ou encore à la perte.

Que de fois n’ai-je pas entendu mon feu père me qualifier de « têtue », de « désinvolte » ou encore de « sauvage » ? Au départ, ce sont des qualificatifs que je prenais pour des insultes à ma personne mais avec le temps, je m’y suis habitué et je les ai adoptés. Et pourquoi me demanderiez-vous ? Eh bien car, en étant têtue, j’obtenais tout ce que je désirais, ce qui n’était pas le cas des autres et en étant désinvolte et sauvage, je n’avais pas peur du jugement des autres, j’allais jusqu’au bout de ce que j’entreprenais sans complexe.

Je rentrais en deuxième année de cours élémentaire quand mes parents déménagèrent du septentrion pour la capitale au sud du pays. Je m’exprimais super bien en français mais pas dans le patois du coin ; j’eus donc quelques soucis pour m’intégrer à l’école car les camarades me prenaient pour une petite bourgeoise qui les snobait. Bourgeoise, je l’étais effectivement mais cela je l’ignorais ; mon nom qui était parmi les plus populaires de la ville, ma famille l’une des plus vieilles, une aristocratique, alors que l’éducation que nous avions reçu n’avait pas intégré cela, j’étais estimée à ma valeur réelle enfin sans même m’en rendre compte moi-même. Pour des raisons stupides et enfantines que je ne veux pas me remémorer, je fus mis en quarantaine par toute ma classe. Nous étions quarante deux dans la classe et quarante-et-une personne ne m’ont pas adressé la parole pendant huit mois c'est-à-dire pendant presque toute l’année scolaire. J’étais installée entre deux garçons sur la première table, j’étais assise entre le premier et le deuxième de la classe mais pour manque de communication, j’occupais souvent un rang compris entre les vingt derniers de la classe. Personne, je dis bien personne ne m’adressait la parole ; on m’accueillait souvent par des huées, on se moquait de moi en patois, on me méprisait visiblement mais je n’ai pas cédé un seul instant. Du haut de mes huit ans, je ne me reprochais rien et me disais que je n’avais rien à me faire pardonner. Je n’ai pas choisi de m’appeler ainsi, je n’ai pas choisi d’habiter une maison à étage, je n’ai pas spécialement demandé à mes parents de m’apprendre à si bien m’exprimer en français etc et toutes ces choses qu’ils me reprochaient, qu’ils m’enviaient en fait et pour lesquelles ils me méprisaient. J’ai tenu jusqu’au bout en me faisant une raison. J’étais certes dépaysée, je suis une enfant qui a été arrachée à son milieu habituel et qui a été jeté en pâture à d’autres enfants qui n’ont pas en réalité des cœurs d’enfant ; je détestais l’école en ces temps là, je détestais ma maitresse qui ne savait rien, mais j’ai résisté parce que je suis têtue et aussi désinvolte. Même si les choses se sont rétablies à la fin de l’année, je n’ai pas oubli l’opprobre qui m’avait été jetée pendant huit long mois et ceci m’apprit à être très sélective dans mes amitiés. L’année suivante, je choisis uniquement comme amis des nouveaux venus : est-ce par instinct de survie n’ayant pas confiance aux autres ou par solidarité, je ne saurais le dire. Ce ci étant, cet épisode malheureux de ma vie a vraiment forgé mon caractère. J’ai développé une certaines résistance aux attaques extérieures, j’évolue aisément dans les milieux pourris ou on ne m’aime pas, je ne fais pas attention aux critiques destructives, et surtout jamais, et bien jamais, je ne quémande une amitié. Comme j’aime à le dire, « j’ai du plaisir à marcher sur l’aspic… »

Plusieurs épreuves forgent d’une manière et d’une autre notre caractère tout au long de notre vie. Certaines personnes se laissent fragiliser par des faits ou événements qu’ils ont vécu ; apprenez à tirer toujours le meilleur parti de toute situation. Retournez les événements malheureux en expérience constructives, prenez un mauvais traitement pour une leçon a retenir, bref, forgez vous d’une manière ou d’une autre mais apprenez ! La vie toute entière est une école et formulée ainsi, ne vous attendez pas à un endroit spécifique ou a un moment donné pour tirer une leçon ; apprenez de tout et à tout moment, regardez, observez, tirez des conclusions mais de grâce, forgez vous, préparez vous à la vie, préparez vous à réussir !

En conclusion à cet article, je dirai que le succès existe pour chacun d’entre nous d’autant plus qu’il est au fond de nous et qu’il ne tient qu’à nous si nous voulons y arriver.

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 16:15

Leçon Principale : croyez en vous !

Il y a de cela quelques temps, je n’avais pas d’emploi ; j’en cherchais mais mon pays était à la fin d’un certain régime politique et tous les secteurs étaient bloqués ; les opérateurs économiques, les bailleurs de fonds, les investisseurs, personne ne voulait bouger le pouce tant que les élections n’avaient pas lieu et portant un certain changement aux choses publiques. J’avais déposé plusieurs demandes d’emploi, j’avais passé plusieurs textes techniques et psychotechniques sans résultat. Ma fille rentrait dans sa deuxième année et brillait visiblement par son intelligence et surtout par son sens de déduction incroyable pour un enfant de son âge. Un matin, elle me demanda : « maman, pourquoi tu ne travailles pas ? J’aimerais que tu partes le matin et que tu reviennes le soir comme la maman d’une telle, qui est en fait sa cousine ».J’en avais les larmes aux yeux et je lui ai répondu, à partir du mois prochain, maman ira travailler ! Elle était si contente que de temps en temps, elle me demandait si je m’y préparais et je lui répondais « oui » ! Mais où donc trouver de l’emploi ?

Un matin, je pris la copie de toutes mes demandes d’emploi, je les étalai devant moi et je dis tout haut : « je ne sais pas laquelle d’entre vous me fournira un emploi mais ce que je sais, c’est que le mois prochain, j’irai bosser. Depuis ce jour, matin et soir, je me répétais mentalement que j’irai bosser le mois suivant ; je commençai par prendre des habitudes d’une personne qui bosse : je me levais tôt, j’apprêtais ma fille, je me lavais et m’apprêtais comme si j’allais travailler. Je n’allumais plus la télé toute la journée, je ne mangeais plus à n’importe quelle heure, je préparais comme si je n’allais plus avoir le temps de le faire à plein temps. Je commençai par réviser ma garde robe, je commandai certains habits pour aller travailler, je me refis une tête neuve et je coupai le pont avec mes amis habituels ; j’étais convaincue qu’en procédant ainsi, je créais mentalement l’emploi qui doit venir à moi. J’entamai donc le mois suivant très confiante quand un matin, je reçu un coup de fil me convoquant à une séance plénière pour un entretien d’embauche, ce que je fis ! Puis les choses s’enchainèrent rapidement. Nous étions des centaines en compétition mais aucunement, je n’avais douté de moi. A chaque étape, je me répétais mentalement : « cet emploi est pour moi, il me revint de droit » et je passais sans difficulté l’étape !

Puis vint l’avant dernière étape qui était celle de la formation mais qui était aussi éliminatoire. Le poste qu’on me proposait n’était pas celui de rêve mais comme j’avais promis à ma fille de commencer par travailler ce mois précisément, je m’en foutais en fait du poste et même du salaire ; tout ce qui m’importait était de sortir le matin et de rentrer le soir. Au bout de deux semaines de formation pendant lesquelles ma fille était très enchantée de voir sa maman travailler comme les autres mamans, je fus convoquée et on m’annonça qu’en fait, je ne pouvais être gardée pour des soucis de commodité : mon accent n’était pas le meilleur, on n’avait que faire de moi patati, patata !

Oh non, me suis-je écrié intérieurement, vous n’êtes pas prêt à en découdre avec moi ; le jour de la remise de notre première paie était un mercredi ; ce jour là, ayant longuement attendu mon tour, je me suis laisser entendre que mon dernier délai était la semaine suivante pour faire des résultats sinon, je serai renvoyée. Pas un seul instant, je n’ai paniquée ; en sortant du bureau du premier responsable, je me suis répétée cette phrase : « X (le nom du responsable), tu as menti ; ceci est le début d’une longue et fructueuse collaboration entre nous. Cette porte que j’ai franchie, je la franchirai assez souvent car si je suis arrivée jusqu’ici, ce n’est pas pour repartir de si tôt ! » J’ai souri puis je suis partie !

Toute la nuit, je ne fermai pas l’œil ! Je me répétais mentalement qu’ils se sont trompés et que je ne pouvais rester à nouveau au chômage !

Et qu’est ce qui me donnait autant d’assurance ? Simplement un fait : j’avais été convaincue de travailler à un certain moment donné et c’est arrivé alors que pendant presque deux ans, j’ai été au chômage, cela ne peut donc pas s’arrêter ainsi ! Quand la machine est lancée, rien ne pouvait l’arrêter !

Deux jours après, je fus convoqué dans ce même bureau. Et même que je dévalais les escaliers deux a deux pour m’y rendre, mon cœur ne battait pas outre mesure, je me suis dit : « ça y est, vas y et accepte ton destin ! ». Quelques minutes plus tard, il m’annonçait ma promotion qui me plaçait à la tête de ceux dont je n’avais pas le niveau il y a quarante huit heures !

Qu’est ce qui s’est passé ?

Aucune explication n’est valable plus que le fait qu’à aucun moment, ma confiance n’était tombée ; j’étais tellement confiante que j’étais celle qu’il fallait, j’étais la meilleure collaboratrice, que j’avais ma place là en ce moment précis, que c’était moi ou personne et qu’ensemble, lui et moi avions un bout de chemin à faire.

Je bosse au quatrième étage de l’immeuble et chaque fois que je monte les escaliers, je m’imagine mentalement que je monte vers ma réussite, vers ma gloire ; je me répète mentalement que je monte vers mon succès, que j’étais la meilleure parmi tous, que personne ne peut m’égaler et que tout ce que je touchais se transformerait en or !

Arrivée au quatrième étage, je considérais que je venais d’atteindre mon succès et c’est à ce niveau de l’immeuble que je commençai par réaliser mes meilleures performances dans la boite. N’importe quelle campagne qu’on me confiait prospérait, n’importe quelle équipe que je coachais réussissait ; j’étais et je suis convaincue d’être à jamais le meilleur élément de cette boite ; il ne s’agissait pas de paroles ni de pensées uniquement, mais, de faits ; la ponctualité, la régularité, l’assiduité, la positivité, la rigueur au travail, la confiance en soi, la persévérance sont les différents éléments mis en jeu pour gagner cette meilleure place.

Qu’est ce qui vous différencie des autres ?

Le fait que l’on regrette votre absence, le fait que votre travail soit unique, le fait que vous fassiez l’unanimité !

Et vous êtes tout autant fier quand à la fin d’une collaboration avec vos supérieurs hiérarchiques et vos subordonnés, on vous dit des paroles valorisantes, vous êtes sûr d’avoir laissé une image positive, et quant au delà du professionnel, une estime particulière se crée entre vous, quand les personnes venues d’horizons divers vous disent sans se concerter car ne se connaissant même pas que vous êtes une valeur sûre, il y a de quoi se dire que l’on est de la bonne graine !

Aujourd’hui, mes aspirations professionnelles ont changé, quoi de plus normal ? Dans la vie, il faut évoluer, viser plus haut, dans la vie, les chapitres changent et il faut s’y adapter ; rien n’est statique et ce serait surtout manquer d’ambition que de ne pas rêver à autre chose, à une meilleure situation ; il faut oser la nouveauté, il faut être au rendez-vous ! N’oublions pas que dans la vie tout est une question de rendez-vous ; ceux qui ont réussi ont réussi à être au bon endroit au bon moment afin de pouvoir participer aux événements de la vie ; c’est ainsi !

Ma nouvelle ambition consiste donc à être où il faut et quand il faut et ne pas me laisser distancer par les faits. Car il y a un temps pour tout : un temps pour pleurer, un temps pour rire, un temps pour semer et un temps pour récolter, un temps pour faire des enfants et un temps pour les élever, autrement, on passe son temps à courir et à rattraper les autres mais malgré tout, il y a une chose que je m’assure de contrôler : c’est ma motivation ; aucunement, elle ne doit être émoussée, elle doit rester intacte comme au début car en attendant que les événements t’invitent à jouer ta partition ailleurs, il faut s’assurer d’être toujours le même et de toujours faire les choses comme il se doit, c'est-à-dire, BIEN!

Et cela, c’est l’attitude d’une personne qui est appelée à être un CHEF! Tout ce passe avant tout dans la tête et surtout, l’intime conviction que l’on a de soi ! Tu perds quand le doute te traverse, ne serait-ce l’instant d’une minute et moi je suis tout sauf un loser ! 

Croyez en vous, c’est là la réelle clé du succès !

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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 10:32

Parmi les gadgets que les entreprises ont l'habitude de distribuer à la fin de l'année, on y retrouve souvent des agendas. Très souvent, ils sont très bien élaborés et très jolis au visuel, mais on peut remarquer que beaucoup de gens déclarent souvent: "je ne suis pas trop agenda"!
Qu'est ce que cela signifie: "Ne pas être trop agenda"?
Commençons déjà par définir ce qu'est un agenda et à quoi cela sert-il.

"Un agenda est un outil permettant d'associer des actions à des moments, et d'organiser ainsi son temps. Il regroupe l'ensemble des jours de l'année, organisés avec un découpage d'une page par jour ou par semaine, deux pages par semaine, etc.
Il est utilisé afin de pouvoir donner à son utilisateur la possibilité de planifier, de noter son emploi du temps, ses rendez-vous..."
selon Wikipédia.

 Ainsi, un agenda sert à organiser tout simplement son temps!

Cette définition étant connue, nous pouvons aisément comprendre ce que signifie l'expression "je ne suis pas trop agenda" autrement = "je ne suis pas organisé"!

Notre deuxième réflexion va porter sur l'organisation; l'organisation, non seulement de son temps, mais de sa vie également!

Très jeunes, les parents nous inculquent certaines notions ou nous exigent de faire certains gestes de façons rituels (faire son lit le matin, mettre le couvert, ranger sa chambre, se brosser les dents au lever et au coucher, se peigner avant de dormir etc) que nous trouvions quelque fois forcés, révoltants et inutiles!
Ce que nous ignorons, c'est que déjà, ils essaient de nous inculquer la notion d'ordre, d'organisation. Il est imporant d'avoir une vision claire de son environnement pour avancer.

Pour réussir dans la vie, il n'y a rien d'autre que d'avoir des objectifs clairs et précis de ce que lon veut faire, de ce que l'on désire avoir!

Trop de gens se plaignent de ne jamais pouvoir finir ce qu'ils ont entamé, d'autres ont carrement juste des idées de ce qu'ils veulent faire sans jamais pouvoir les entreprendre!

Certains s'interdisent maintenant de rêver à des projets car pour eux, ce n'est et demeurera qu'un simple rêve!

Pourtant, il n'est pas si compliqué  de réussir un projet, ce qui veut dire d'atteindre les objectifs que l'on s'est fixé!

D'accord, vous avez beaucoup de mal à suivre, donc il y a une méthode très simple: écrire!
Eh bien, c'est assez surprenant car cela semble scolaire mais on n'a jamais une aussi bonne visibilité que celle des projets écrits à la main sur un bout de papier.

1- Sur un bout de papier, écrivez donc les objectifs que vous vous êtes fixés aussi bien à court, à moyen et à long terme.

2- Hierarchisez vos objectifs et buts par ordre d'importance car cela est très important: 
Par exemple vos buts futurs se resument à ceci: avoir du travail, acheter une nouvelle paire de chaussure, acheter une bagnole etc, il est important que vous soyez logique; si vous êtes chômeur, il parait plus important pour vous de mettre en 1 ère position "avoir du travail" avant "avoir une bagnole".

3- Ne jamais perdre de vue vos objectifs:
Se demander chaque fois que l'on pose un acte, si ce dernier vous rapproche de votre but ou pas! toutes les occacions qui s'offrent à nous devraient être prises comme des opportunités pour nous rapprocher plus près de notre but.

4- Y croire fermement:
Il est important de savoir que nous désirons certes une chose mais nous ne sommes pas maître du moment où nous allons l'obtenir. Cela peut mettre plus de temps qu'il ne faut, cela peut sembler ne jamais venir mais nous l'aurons si et seulement si malgré tous les obstacles qui se dressent à sa réalisation, nous y croyons. Chaque chose doit arriver à un moment T pour notre pleine jouissance!

Une fois que cela est ainsi compris, rien ne doit nous destabiliser, nous détourner des buts que nous nous sommes fixés!

5- Vous recevrez exactement ce que vous avez demandé:
Juste pour dire que si vous rêvez petit, vous recevrez petit! il n'y aura pas de miracle!
La richesse du monde est inestimable et innombrable! Il ne semblerait donc pas démésuré de voir grand, de vouloir quelque chose de beau pour soi! Aucune prétention à vouloir une grosse caisse ou une belle villa, mais sachez que vous ne recevrez jamais moins que vous avez demandé!

Les objectifs et les buts que nous nous fixons guident nos actes et nos pensées vers leur réalisation.

Pourquoi donc réaliser peu si on peut réaliser grand?

6-  Rayer chaque objectif dès qu'il est atteint:
Quoi de plus normal? l'objectif numéro 1 atteint, rayons-le sur le papier et ainsi l'objectif numéro 2 devient le premier. Nous sommes aussi libre d'y ajouter un autre, de réorganiser les points par ordre d'importance si les contextes changent etc. La liste sur laquelle est consignée tes buts et objectifs n'est donc pas figée!

Avoir une bonne opinion de soi et s'accepter comme l'on est, c'est bien! mais pour réussir, il faut plus! Il est important d'avoir des buts clairs et bien définis pour donc y arriver.

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 13:09

Bien des jours, je me demande comment j'aurais pu être si je n'étais pas moi-même, c'est à dire si je n'avais pas mon visage, mon teint, ma taille, etc! Je cherche, je cherche mais je ne vois pas comment j'aurais pu être, sinon, tout simplement, je ne saurais pas du tout!

Et oui, s'il y a bien une personne très imbue de ce qu'elle est c'est bien moi!

Ce que je n'ai jamais compris, c'est cette expression: "je suis mal dans ma peau"!

Par rapport à quoi? par rapport à qui?

Je rencontre de multiples personnes qui n'arrivent pas à s'accepter comme elles sont! elles se trouvent trop minces, trop grosses, trop noires, trop courtes, trop élancées, bref trop ci, trop ça!
un conseil: Il faut toujours s'accepter comme l'on est! c'est pas certes évident de ne pas s'empêcher de jeter un coup d'oeil à côté mais à partir d'aujourd'hui, dites vous bien ceci:

"il n'y a pas meilleure forme que j'ai; il n'y a pas meilleure gueule que j'ai, il n'y a pas meilleur ci, meilleur ça"

En commençant par s'accepter ainsi, on ammène les autres à nous accepter telle que nous sommes!

Ne jamais oublier que tout part de soi:" tu ne réflète au monde que l'image que tu as de toi"
Si elle est pitre, tu seras pitre, si elle est brillante, tu seras brillante!
L'estime de soi se forge, s'acquiert et se consolide! Personne ne peut mieux façonner une image que soi-même car seul tu sais ce que tu veux, ce à quoi tu aspire, ce que tu asttend de la vie!

Il ya bien de personnes qui manquent d'imaginations pour se faire une image: c'est alors trèsq simple ce que je vous propose: choissisez une personnalité qui vous impressionne: vos parents, un artiste, un homme politque, un écrivain, bref, une personne qui a une forte influence sur vous, à laquelle vous auriez aimé ressembler et commencer par lui ressembler. qu'est ce qui vous plait le plus en lui? sa manière de parler, d'être, de dominer etc. Les meilleurs dessinateurs sont partis du calque, sans quoi, c'est en calquant, qu'on devient.........

Mais il est important de savoir qu'il faut toujours avoir sa propre personnalité! c'est bien de vouloir ressembler à une figure mais l'envers de la médaille serait de vivre par procuration cette figure au point de perdre sa propre personnalité!

Qu'est ce qui me fait moi? ce large sourire, ce tic dela tête, ce défaut si insistant, cette qualité si appréciée?

A un moment donné, c'est bien de faire le point, de se connaitre, de s'accepter tel qu'on est et d'imposer cela à tous!

Ainsi se resume l'exercice numéro un qui consiste à se connaître, à s'accepter tel qu'on est et surtout, à se forger sa propre personnalité.

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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 19:24

Au fait, je voulais vous parler un peu de moi; 
Je ne me suis pas présentée depuis.
Voilà, je suis Dahomée et je suis femme au foyer!
Ah, pas seulement! je me la ratisse dans une boîte interessante quand même donc je suis femme au foyer et aussi intello! 
Et pas n'importe laquelle mes amis! 
Personne ne peut me changer mais moi, je veux changer le monde!
Voilà, je suis pour la garde alternée du bébé, je suis pour le payement alterné des factures et j'adore les jupes minies;
aussi, je suis pour l'égalité dans le genre et la performance dans le travail; je suis pour les évaluations égalitaires et la barre de chance au même niveau.
J'ai la gueule grosse comme cela quand j'ai raison et j'aime me sentir désirée;
Autant je suis sauvage que je craque pour des futilités et mon port altier impressionne plus d'un.
dans ma petite tête, j'ai mon monde que je commande au pas même si vous ne le voyez pas!
Pour moi, existe château en espagne et caverne d'Ali Baba; si cela ma permet de soutenir la misère ambiante, pourquoi pas?
J'obtiens toujours ce que je veux et cela m'effraie aussi parfois
La rancoeur n'a point de place dans mon coeur et chaque jour est pour moi, une opportunité;
quand la déprime me visite, je la renvoie au fonds du plaquard après avoir posé toutes les questions existentialialistes et m'avoir rendu compte que la vie est quand même belle!
je suis bien née et c'est une phrase que je me répète tous les matins 10 fois.
Je parle au présent et je dis merci pour tous mes besoins à venir: je les exauce alors.
A l'impossible nul n'est tenu et je reclame haut et fort les grâces qui me reviennent de droit divin.
Je n'excuse jamais mon Dieu car je pense que pour moi, il n'en fera jamais assez et cette attitude gourmande me paye fort.
Je suis très aimée au sens contraire et je me la pète grave!
je m'attache très peu et ne fais que passer mon chemin
Voili, voilà!

 

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  • : Je suis une jeune africaine qui possede une petite chose qu'elle desire partager; cette chose résonne dans son coeur depuis longtemps; cette chose cherche à se faire entendre de tous; ici je veux délibérer cette voix qui me m'enchante et la partager avec vous....
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