Les choses avaient réellement bien commencé pour les femmes; depuis les premières civilisations, les dieux avaient plus des visages de femmes et étaient aussi vénérés que les hommes: Athéna, Gaïa, Demeter, Diane, Aphrodite et autres règnaient sur la terre. Elles representaient qui la terre, qui l'amour, la fertilité, la chasse, etc. Partout, dans les temples et musées, on peut encore retrouver des statues sculptées dans de grandes matières comme l'or, l'ivoire, le marbre, l'argent etc témoigne du culte qui leur a été voué pendant longtemps;
Mais paradoxalement, depuis quelques temps, on peut remarquer que ces mêmes femmes sont tenues en écart pour ne dire en marge des affaires réligieuses et politiques de leur pays. Pourquoi ce revirement et comment cela s'est -il fait?
De toute manière, les femmes depuis quelques temps, se refusent de rester en marge et veulent, revenir dans les arènes. Le rôle longtemps tenu dans les coulisses ne les satisfait plus et finie l'époque des vierges vestales de l'Egypte ancienne. Le 16 Juin 1963, Valentina Terechkova décollait du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan pour effectuer l'un des premiers vols orbitaux de l'histoire. Un peu partout ailleurs, des femmes comme elle ont été auteures de plusieurs exploits qui ont révolutionnés le monde. Dans tous les secteurs de l'activité économique et sociale, on ne compte plus les femmes ayant fait des démonstrations brillantes de savoir-faire, de ténacité, d'originalité et de créativité.
Si les femmes font aujourd'hui partie intégrante de la réussite des nations, des sociétés et des entreprises, leur sort s'est-il amélioré, sont-elles pour autant devenues plus visibles dans certaines chasses gardées traditionnellement masculines, la grande entreprise ou les sciences pures par exemple? Qu'ont-elles acquis sur les plans politique et religieux? En d'autres termes, les femmes sont-elles vraiment «plus égales» en 2007 qu'en 1990?
Il est habituel de voir de nos jours, plusieurs conférences, plusieurs marches, plusieurs débats sur la condition féminine; de la scolarisation de la femme à sa condition dans le foyer, en passant par son émancipation, ses droits en entreprise etc, partout, la femme est toujours d'actualité. Cette croissance de la présence féminine est-elle aussi marquée chez les cadres intermédiaires, par exemple? Parlons de ce fameux droit d'égalisation des avantages entre homme et femme en entreprise. Plus encore, a-t-elle entraîné une révision des critères de recrutement et l'établissement d'une véritable équité salariale? Que de fois n'a-t-on pas vu les femmes se plaindre d'être lésée lors des promotions, de remplir les mêmes conditions que les hommes et souvent de ne pas être choisies comme eux? Mais est-ce une attitude normale de la part des employeurs? Ont-ils réellement raison de se comporter ainsi? Quels moyens sont mis en oeuvre pour palier à un tel problème? Il est bon de s'y pencher et surtout de situer les responsabilités; Pour cela, plusieurs questions me sont venues alors en esprit:
1/ Les femmes sont-elles réellement prêtes à prendre des responsabilités?
C'est vrai que plusieurs femmes ont su remplir avec perfection certaines tâches à elles confiées mais combien sont-elle réellement? Combien de femmes n'a-t-on pas vu décliner des promotions interessantes pour des raisons qui sont pas trop "raisonnables": maternité, foyer, timidité, non assurance etc.
2/ Les femmes sont plus efficaces que les hommes, le savent-elles?
C'est assez rare de voir le nom des femmes mêlé aux scandales sociaux et financiers, et ce pas parcequ'elles ne sont pas ambitieuses mais parce que la femme en posant ses actes, réflechit dix mille fois plus qu'un homme et aussi parce que avant tout, elle pense à son image: celle qu'elle souhaite donner d'abord à ses parents, celle que son mari lui connait et enfin celle qu'elle veut que ses enfants gardent d'elle. Parcequ'on pardonne plus facilement à un homme qu'à une femme, une femme se rend toujours exemplaire à son devoir.
De plus, en matière de gestion, la femme est plus consciencieuse que l'homme; elle gère les affaires publiques comme la sienne et est beaucoup plus scrupuleuse et plus attentionnée; normal, le foyer n'est-il pas la première affaire qu'une femme gère, même sans aucun diplôme?
3/ Pourquoi tout ce tapage pour l'égalité des droits si les femmes entre elles ne se soutiennent pas?
Les femmes sont plus critiquées que les hommes pour les mêmes postes de responsabilité: de Simone de beauvoir, Margaret Thacher en passant par Mme Madela, Hilary Clinton, Gloria Macapagal-Arroyo, tout dernièrement Condolezza Rice, les femmes leaders, populaires ou qui occupent des postes importants ne sont pas si soutenues dans leurs actions. Les femmes bien souvent, doivent déployer deux fois l'effort des hommes pour remplir les mêmes fonctions ou tâches; après avoir surmonter les difficultés éventuelles auxquelles leur condition les exposent au niveau de leur propre foyer et menage, elles doivent combattre le machisme des hommes qu'elles mènent: réaction tout à fait normal de nos mâles dominants! C'est pas si évident de se laisser méner par une femme dont la consoeur reçoit de vous des ordres chaque jour à la maison. Et pire, elle doit lutter contre la cruauté de ses propres soeurs. Eh oui, et c'est là où le bas blesse réellement! Et on est amené à se demander alors, pourquoi tant de conférences, tant de marches, tant de débats pour porter la femme si elle n'est pas soutenue par ses propres soeurs? Pourquoi c'est la femme qui dévalorise l apremière le travail de la femme? Pourquoi c'est la femme qui n'encourage jamais le travail de la femme? Les femmes savent réellement ce qu'elles veulent?
Femmes, savez vous que sous votre impulsion, le monde a changé? savez-vous que dans la recherche de votre égalité, de votre émancipation, vous aviez révolutionné le XXè siècle? Mais savez vous aussi que vous feriez plus de remous dans tous les domaines si enfin, vous ne reniez pas l'effort des vôtres et recherchez plutôt une démarche plus consensuelle, plus collègiale?
Femmes, déesses, ce serait si facile de le redevenir; tout dépend alors de vous.