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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 17:01
-         Mon petit cœur a-t-il un souci aujourd’hui ? Il avait l’habitude de m’appeler ainsi et n’avait rien changé à ses habitudes même avec le mariage. Il était d’une attention particulière à mon égard mais aujourd’hui, cette attention eut la particularité de m’agacer ; j’avais l’impression qu’il lisait dans mon cœur comme dans un livre ouvert et cela ne me plaisait pas ; au fait ce qui m’inquiétait le plus c’était de me rendre compte que malgré toutes ces années et souffrances endurées, Marc avait toujours une influence sur moi.
-         Non, juste un coup de fatigue qui va passer ; le petit a commencé ses dents et il est très irrité ; tu sais j’ai fait ces veilles il y a plus de 10ans !
-         Il faudrait que tu te reposes ma chère ; tu n’as pas l’air du tout en bonne forme, tu es toute retournée ; dès que tu aurais besoin de quelque chose, je pourrais bien aller te le chercher au supermarché ; tu n’as qu’à me faire une liste a conclu Basile.
Ce ne fut que plusieurs jours plus tard, alors que je déclinai déjà deux invitations de Marc au téléphone que je me décidai de dire la source de mes inquiétudes à Basile ; il a toujours été là pour moi et se fait beaucoup de soucis ; je me suis juré, à défaut de l’aimer suffisamment, d’être toujours franche et honnête avec lui.
-         Au fait Basile, tu as vu juste la dernière fois que j’étais rentrée du supermarché, j’étais préoccupée.
-         Et puis-je savoir pourquoi ?
-        Marc, je l’ai rencontré à l’entrée du supermarché, lui répondis-je dans un souffle
-         Ah Marc ! il fallait bien envisager son retour un jour !
-         Et c’est tout l’effet que cela te fait ?
-         Que veux tu que cela me fasse d’autre ? je t’ai épousé sachant que tu en aimais un autre et je ne cesse de penser à ce moment où cet autre réapparaîtrait dans notre petite vie !
-         A mon avis, tu caricatures trop la situation Basile
-         C’est pourtant la stricte vérité ; ce jour, tu étais très bouleversée mais j’ai été à mille lieux de penser qu’il en était la cause.
-         Je lui ai donné mon numéro et depuis, il ne cesse de vouloir me rencontrer, que me conseilles-tu, cher mari ?
-         De le rencontrer et de lui dire toute la vérité ; il a le droit de savoir ; cela te permettrait aussi de faire le point et de savoir où tu en es dans tes sentiments ; mais sache que je saurai comprendre ta décision de repartir vivre avec lui !
-         Tu déraisonnes on dirait ! je suis mariée à toi et nous avions un bébé qui n’a que quelques mois
-         Et alors chérie ? et si malgré tout tu ne m’aimes toujours pas, tu serais très malheureuse ! rencontre le et discutez ! j’ai toujours su que tôt ou tard, ce moment viendra.
J’appelai Marc et nous décidâmes d’aller déjeuner en début de semaine suivante. Au départ, nous étions très embarrassés et discutions à bâtons rompus de tout et de rien : les majorettes, les anciennes promotionnaires puis il s’engagea et me montra mon alliance :
-         Mariée ?
-         Oui et toi ?
-         Marié aussi mais je ne porte plus l’alliance ;
-         Et pourquoi ? elle doit se sentir vexée !
-         Au contraire, je l’ai retiré sous son initiative ; quelques petits soucis mais je crois que cela passerait !
-         Je suis désolée lui dis-je
-         Il ne faudrait pas ; la vie n’est pas facile parfois ; tu es mariée depuis longtemps ?
-         Presque deux ans bientôt et toi ? lui demandai-je
-         Moi, j’ai fermé la quatrième année de mon mariage il y a deux mois ; tu as déjà de gosses me demanda Marc
-         Oui, j’ai deux gosses
-         Dis donc tu as fait fort ma belle ; deux bébés en deux ans, et le comble est que cela ne se remarque pas du tout sur toi ; on dirait pas que tu as des gosses ; tu n’as pas du tout changer seulement que tu parais beaucoup plus mûre, normal, ce doit être le coup de ces années sur toi
-         Et toi ? lui demandai-je, déjà 5 gosses je paris
-         Pas du tout ; je n’ai pas d’enfants ! je dois être stérile je crois !
-         Arrête de raconter des sottises lui dis-je en riant !
-         Ce ne sont pas des sottises ; j’ai vécu déjà 3 ans avec une première femme sans que cette dernière ne tombe grosse ; elle m’a quitté que trois mois plus tard, je la retrouve enceinte d’une autre personne ; mon actuelle femme et moi sommes en crise juste à cause de la conception d’un bébé ; je commence réellement par croire que j’ai un problème de ce côté-là ; tes gosses ont quel âge ?
-          Le dernier a sept mois et l’aînée en a …. Et je m’arrêtai subitement de parler ; je venais de penser à papa et au fait qu’il avait fait de la naissance de Mika une affaire personnelle ; même Basile n’a pas pu le convaincre de laisser la petite porter son nom et je crois qu’il a le droit de savoir que Marc était rentré ; il ne me pardonnera jamais ce nouvel affront. Je dis soudain à Marc :
-         Excuse moi, il faut que je rentre immédiatement !
-         Mais nous venons à peine de commencer à manger ; as-tu peur de ton mari par hasard ?
-         Pas du tout, il sait que nous déjeunons ensemble mais il s’agit de mon bébé ; c’est l’heure de prendre son anti-biotique et je n’ai laissé aucune consigne ; il fait ses dents et est très exposé en ce moment à plusieurs microbes.
Je plantai Marc là et partit immédiatement voir mes parents. Je leur annonçai que Marc était de retour et mon père m’ordonna illico presco de lui ramener Mika à la maison.
-         Je veux  rencontrer ce type et ceci, pas dans ma maison dit papa .
-         Et comment ferai-je alors lui demandai-je ?
-         Sa mère vit-elle toujours ?
-         Je l’ignore père .
-         Elle doit vivre encore ; moi je suis bien vivant, alors pourquoi pas elle ?
-         Je ne lui pas demandé !
-         Rappelle le et dis lui que je désire le rencontrer, et ce en présence de sa mère ; je vais rappeler à cette dernière que ma fille n’est pas une traînée, et que c’était plutôt son fils et elle qui sont des vauriens aussi lâches que n’importe quel individu de la pire espèce ; est-il déjà marié ?
-         Oui mais il n’a aucun enfant
-      Je l’avais bien prédit à sa mère ; c’est la preuve que j’étais réellement blessé dans mon amour propre. Ni ma propre intervention, celle de maman et de Basile qui suppliaient papa d’oublier cette histoire ne le fit démettre  d’aller au bout de sa vengeance.
Le lendemain, j’appelai Marc et m’excusai de mon attitude de la veille, ce qu’il accepta facilement ; nous décidâmes de nous revoir le soir du jour même et alors subtilement, je demandai des nouvelles de sa maman .
-         Elle est toujours là ; seulement que sa santé s’est beaucoup fragilisée ; elle se fait réellement du souci pour moi, elle prétend vouloir bercer mes enfants avant de mourir ; ainsi, tu ne l’as plus jamais revu ? ce n’est pas gentil de ta part !
-         Elle ne m’aimait particulièrement pas, tu sembles l’avoir oublié
-         Tu te fais trop de clichés ; après mon départ, j’ai eu beaucoup de mal à m’installer et à m’adapter ; quelques temps après, elle m’annonça que tu fréquentais un garçon juste derrière notre maison et que elle te voyait fourré presque tous les jours chez ce dernier ; j’ai jugé alors que ce n’était pas la peine de te contacter, tu as semblé m’avoir vite oublié !
-         Ah bon ? as-tu oublié tous les serments que nous nous sommes faits ? lui demandai-je dépitée par ce que je venais t’entendre.
-         C’est que ce j’avais pensé de toi à l’époque ; me dit-il d’un ton amer.
-         Eh bien, ta mère t’a bel et bien menti et c’est encore la preuve qu’elle ne voulait pas de moi à l’époque ; j’ai dit à mon père que tu étais rentré et il désire te rencontrer.
-         Il y a un problème Lisette ?
-         Oh rien de grave ; figure toi qu’il connaît ta mère et aimerait lui faire une surprise en ta présence ;
-         Rien de grave j’espère ?
-         Rassure toi ; quand penses-tu qu’il puisse passer voir ta mère ?
-         Demain midi, je pense qu’elle serait présente ; mes tantes et nièces passeront déjeuner avec nous.
-         Mais je t’en prie, il veut que cela demeure une surprise pour elle, tâche surtout de ne pas la gâcher en nous annonçant.
-         Je n’y ferai rien ; je me ferai un plaisir de te revoir par cette occasion
 Ne t’inquiète pas, je l’accompagnerai.
Le sujet étant conclu, nous continuons notre dîner en discutant de divers autres sujets.
Le lendemain, à l’heure du déjeuner, mes parents prirent Mika dans leur véhicule et je suivis dans le mien toute inquiète chez Marc ; a destination, mon père et moi descendîmes, laissant ma mère et la petite dans la voiture. Nous sonnâmes et fûmes automatiquement introduit dans le séjour où était rassemblée plus d’une dizaines de personnes, membres de la famille de Marc parmi lesquelles figurait sa mère ; elle avait beaucoup vieilli mais n’avait rien perdu de sa beauté. Marc s’avança vers nous pour nous acceuillir et dit à sa mère :
-         Maman, tu te rappelles de Lisette je crois ? son père, un ami à toi désire te voir ; il salua mon père tout heureux sans encore mésurer l’ampleur de ce qui allait se passer. Sa maman elle, avec un petit effort de mémoire que l’on pouvait remarquer par un froncement de sourcils, se rappela bien de nous et comprit d’emblée ce qui allait se passer.
-         Je suis désolée Marc ; je ne connais pas ces personnes dit-elle.
-         Mais maman, tu te rappelles de mon ex petite amie Lisette n’est-ce pas ! tu ne peux l’avoir oublié ! tu m’as dit qu’elle avait épousé un type du quartier et que tu la voyais fréquement n’est ce pas ?
-         Ma fille a épousé quel type de quel quartier ? gronda mon père, tout en colère ! Madame, vous êtes une menteuse ; vous nous connaissiez à merveille !
-         Et alors ? vous n’êtes pas invités ici à ce que je sache criait la mère de Marc qui a commencé par perdre de sa superbe.
-         Qu’est ce que tout ceci veut dire ? demanda Marc de plus en plus perdu dans ce que nous étions entrain de dire. Toute l’assistance était étonnée et ne cherchait qu’à comprendre.
-         Lisette, demande à ta mère de rentrer avec la petite.
Je m’exécutai sans rechigner.
Ma mère rentra dans la maison avec Mika qui commença par susciter l’admiration de tous ; tellement elle ressemblait à la mère de Marc qu’on dirait qu’elle est une miniature parfaite de la dame ; cette dernière abasourdie, regardait sa réplique avec effroi et je pris la parole et dis à Marc :
-         Marc, je te présente Mika ta fille ; il s’avança pour la prendre et je reculai la petite et demandai à maman d’aller nous attendre avec elle dans la voiture et elles sortirent de la maison.
-         Mais qu’est-ce que cela signifie, dit Marc qui commençait par perdre patience ; un de ses oncles présents comprit immédiatement et nous demanda de prendre siège afin de pouvoir mieux discuter.
-         Il n’en est pas question dit papa ; je suis juste venu vous dire que ma fille n’est pas une traînée et qu' il y a dix ans, j’ai été insulté et humilié par cette dame alors que je suis venu trouvé un terrain d’entente dans une situation dans laquelle ma fille et moi étions très lésés ; la petite que je viens de vous présenter, a été bel et bien conçu par votre fils Marc mais elle porte à présent mon nom et il faudrait passer sur mon cadavre pour la prendre. Sur ce, il salua et m’entraîna avec lui hors de la maison ; nous partîmes et je sentis que mon père pouvait enfin se sentir en paix.
Les jours qui suivirent, Marc m’appela et me supplia de me rencontrer ; il regrettait ce qui s’était passé et excusait sa mère ; je l’informai que l’enfant n’était pas avec moi et que mon père était son tuteur et avait sa garde ; je ne pouvais rien décider et que tout reposait dans la main de mon père. Il reconnut avoir manqué de jugement, n’aura pas dû avoir foi aux dires de sa mère il y a onze ans et avoir eu tort n’avoir jamais voulu me contacter ; je compris qu’après tout, sa mère avait plus d’importance dans son cœur et que promesses et serments tenus à la veille de son départ n’avaient aucune signification pour lui ; je lui dit tout mon calvaire, comment ma vie amoureuse et sexuelle avait été bousillée, combien j’avais passé de nuits blanches à attendre de ses nouvelles, tous les sacrifices auxquels j’ai consenti toute jeune pour Mika, la honte que j’avais infligé à mes parents ; il ne faisait que se confondre en excuses et en larmes ; je me rendis compte que confesser à Marc toutes mes souffrances, mes douleurs avait en partie guéri ce que je ressentais pour lui comme étant une grande passion.
Sa famille fit une grande délégation pour aller voir mon père ; il leur dit :
-         Je n’ai rien contre Marc mais j’ai été insulté par sa mère et cela, je ne peux le pardonner.
-         Et la petite ? qu’adviendra-t-il d’elle ? c’est tellement fragrant que c’est notre enfant demanda la tante de Marc.
-         L’enfant a vécu 10 ans en ignorant l’existence de son père sans toutefois manquer de rien ; je veille sur tout et elle ne manquera jamais de rien.
-         Mais elle voudra connaître son père dit Marc ; en plus c’est ma seule enfant.
-         Nous lui avons toujours expliqué que son papa était en voyage et à notre passage chez vous dernièrement, sa maman lui a expliqué que tu es rentré ; tu peux faire sa connaissance si tu le désires mais elle ne bougera pas d’ici.
-         Je vous remercie pour vous être substitué à moi pendant cette longue absence causée par le fait que j’ignorais que j’avais une fille, dit Marc. Mais je suis là et il serait bien que je récupère ma fille.
-         N’y pensez même pas un seul instant Marc ; je suis foncièrement contre une telle action et je crois que Lisette ne vous laissera pas faire ; la petite ne porte pas votre nom et légalement, vous n’aviez rien pour prouver qu’elle est votre fille.
-         Mais biologiquement, elle l’est, dit Marc!
-         C’est à votre mère qu’il faut aller le dire ; quand Lisette s’est rendu compte de son état, nous sommes allés voir votre mère afin de vous informer et que nous puissions décider ensemble de la marche à suivre mais elle n’a voulu rien entendre ; au contraire, elle nous a insulté et rejeté comme des malpropres ; vous non plus, vous n’aviez plus donner aucune nouvelle de vous à Lisette.
-         Ma mère m’avait informé qu’elle s’était mariée avec un autre depuis et que ce n’était pas la peine de la contacter!
-         Permettez moi de vous dire Marc que votre mère ne vous aime point. Mika restera ici et vous avez carte verte pour passer la voir et faire sa connaissance mais pour le moment, c’est tout ce que je pu vous accorder.
Des trois semaines prévues pour son séjour, Marc resta un mois et demi au cours desquels il a voulu se racheter auprès de nous ; il rendit visite régulièrement à sa fille et fit plus ample connaissance avec elle. Quant à moi, il fit un mea culpa total et me réitéra son amour qui selon lui serait éternel.
-         Je te comprends Marc et il serait malhonnête de ne pas t’avouer que tu es le plus grand amour que j’aurais jamais eu dans ma vie.
-         Et alors ? je suis de retour et je veux arranger tout le mal que ma mère t’a causé!
-         C’est trop tard Marc, les choses ne sont pas si simples !
-         Est-ce parce que tu es déjà mariée ? je le suis aussi mais les choses peuvent toujours prendre une autre tournure.
-         J’ai mis huit années à t’oublier et au total, je t’ai consacré 13 ans de ma vie ; depuis 13 ans que je t’ai connu, tout s’est arrêté dans ma vie ; je n’ai pas pensé à une autre personne outre qu’à toi, même pas à moi-même ; au nom de l’amour, j’ai consenti à d’énormes sacrifices, j’ai beaucoup souffert et je t’ai attendu parce que nous nous sommes jurés certes choses ; mais toi, tu n’as même pas eu la décence d’y croire ; tu as préféré croire ta mère sans même chercher à vérifier ce qu’elle t’a dit ; de toute manière, tu l’as toujours préféré à moi !
-      J’ai mal agi et je te demande pardon ; les choses peuvent bien s’arranger entre nous ; tu sais, j’ai appris l’existence de Mika à ma femme qui vient de demander pour cela le divorce ; nous pouvons reconstituer une famille et recommencer à zéro !
-       Et moi dans tout cela ? et Basile ? et son fils, où veux tu que je les mette ? veux tu faire aussi ménage à 3 ?
-        Tu ne l’aimes pas autant que tu m’as aimé.
-      J’apprendrai à l’aimer ; il a toujours été là pour moi ; il est d'une compréhension et d’une douceur sans pareilles. Tu viens encore de me prouver combien de fois tu as été égocentrique envers moi ; j’ai décidé de penser à moi à présent.
-         Es-tu sûre qu’il te rendra heureuse ?
-         Je ne l’ai jamais été avec toi et avec lui, ce serait un moindre mal ; il essaie depuis qu’il m’a connu de me rendre heureuse et c’est moi qui n’ai jamais voulu le constater parce que toute ma tête était bourrée de toi et d’uniquement toi ;
-         Lisette, je t’ai aimé et je t’aime encore, ne l’oublie jamais !
-     Je t’ai aimé jusqu’à il n’y pas longtemps Marc et je continue de t’affectionner beaucoup ; contente toi d’être le père naturel de ma fille ; parle à ta femme, elle te comprendra si elle t’aime réellement ; et je puis aussi vous assurer que maintenant, elle peut concevoir facilement puisque la nature a été rétablie dans ses droits.
-         C’était une malédiction donc ?
-         Pas du tout ! la nature à des droits et a horreur qu’on les brime c’est tout ! mes parents et moi avions été offensés dans notre amour propre par ta mère et parce que nous avions jurés ensemble toi et moi sur certaines choses que tu as pourtant choisi de trahir.
-         A ce point Lisette ?
-         Oui, Marc, mon amour pour toi était insondable ; toute ma vie, j’ai juré par ton nom et à présent, j’ai aussi droit au bonheur et je sais à présent que ce n’est pas toi qui me rendra heureuse, tu n’as jamais su le faire.
C’est ainsi que les choses se sont réellement terminées entre Marc et moi ; il prit en accord avec mon père quelques dispositions pour Mika qui continua toujours de porter mon nom ;
Depuis, je puis regarder Basile d’un autre œil et me promis de faire de réels efforts pour l’aimer ; je sais dès lors que j’ai définitivement fait le deuil de l’amour de Marc ; il demeure pour moi le plus grand amour de ma vie, le premier et l’unique mais Basile représente pour moi une abîme de bonheur, une épaule sur laquelle je peux me reposer ; il a toujours eu confiance en moi et il mérite plus que quiconque que je reste à ses côtés. Je n’eus pas besoin de lui expliquer les choses ; il avait compris que revoir Marc m’a aidé à l’expulser de ma tête et de mon cœur et pour une fois, il avait eu encore raison.
Est-ce l’amour de notre vie qui nous rendra forcement heureux ? Je ne le crois pas ; le mien m’a beaucoup fait souffrir et j’en arrive à me demander si ce n’était pas parce que j’ai forcé cet amour ?
Ce que nous désirons nous rend t-il effectivement heureux ?
 
 
 
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